Solides palmipèdes, les oies peuvent être cependant infectées par des virus, des bactéries, infester par des parasites. Des champignons sont aussi susceptibles de les affecter. Bonnes pratiques, prévention et soins bio en limiteront l’impact sur votre élevage.

Prophylaxie et bonnes pratiques :

N’introduisez dans votre élevage que des oies issues d’élevage professionnel qui garantissent (en principe) le bon état sanitaire de l’oiseau.
Ne parquez pas tout de suite les nouvelles venues avec le reste du troupeau. Les oisons sont plus sensibles aux diverses maladies et parasites, ne les mettez pas sur le parcours des oies adultes.
Isolez immédiatement et mettez en quarantaine toute oie malade ou même une simple suspicion.
Maintenez propres les mangeoires, les abreuvoirs, ainsi que les abords de l’abri et renouvelez fréquemment la litière.
Avant l’installation d’un nouveau troupeau d’oies, le bâtiment ou l’abri devra être parfaitement désinfecté ( nettoyage à l’eau et huiles essentielles, passage du bruleur au sol et passage de blanc de chaux sur les cloisons.)
Pendant les périodes de migration des oiseaux sauvages (printemps, automne) rendez inaccessibles à ceux-ci les abreuvoirs et les mangeoires. Pendant ces deux périodes, soyez le seul à pénétrer dans votre élevage.
Attention : en cas de mort d’une de vos protégées, faites analyser le cadavre par un cabinet vétérinaire qui établira un diagnostic. Eux seuls pourront poser un diagnostic fiable.

Maladies et parasites des oies symptômes, prévention et soins bio :

Coccidioses de l’oie :

    • Symptômes :

Abattement, perte d’appétit. Mortalité importante chez les jeunes oies.

    • Prophylaxie et soins :

Donnez à vos oies une alimentation saine et équilibrée pour les maintenir en pleine forme, elles seront plus résistantes. Changez régulièrement la litière. Infusion de thym. Prévoyez plusieurs parcours.

Pasteurellose :

    • Symptômes :

L’oie s’alimente peu, boite et présente un écoulement nasal avec une respiration difficile et des diarrhées jaune verdâtre abondantes. Issue fatale et rapide. Idem poules.

    • Prophylaxie et soins :

Éliminez rapidement les animaux atteints. Désinfection des locaux.

Pullorose :

    • Symptômes :

L’oison s’alimente et respire difficilement. Les plumes autour du cloaque sont sales et collées par une diarrhée blanche.

    • Prophylaxie et soins :

Changer très régulièrement la litière surtout par temps humide. N’introduisez dans l’élevage que de jeunes oies provenant d’un élevage reconnu pour leur sérieux.

Parvovirose de l’oie (maladie de Derzsy):

    • Symptômes :

Elle atteint les oisons entre 2 et 8 semaines.
Les oisons présentent un arrêt brut de la croissance, un amaigrissement rapide, de la prostration, de l’incoordination motrice. L’oiseau marche en pingouin et la mort survient en quelques heures la plupart du temps.

    • Prophylaxie et soins :

N’introduire dans l’élevage que des animaux sains prévenants d’élevage certifiés.
Désinfection des locaux et ustensiles d’élevage avant l’introduction des oisons.

Les vers parasites des oies :

Ils sont nombreux à s’attaquer à l’oie et d’autant plus redoutables qu’ils se perpétuent sur les parcours où les oies glanent l’herbe. Vermifugez.

    • Vers ronds : ascaris, heterakis, capillaires et surtout amidostomes infestent l’appareil digestif des oies.
      • Amidostomum anseris :

C’est un parasite visible de quelques millimètres de long, de couleur rouge brun et vivant an niveau du gésier, piqué dans la paroi. Ce parasite est a cycle direct, sans hôte intermédiaire. L’œuf est très résistant dans le milieu extérieur (3 a 4 mois) mais dans des conditions favorables (chaleur et humidité) il se multiplie en 48 heures et devient pathogène. L’amidostome suce le sang des oies et les anémie. Il rend fragile le gésier. II s’attaque surtout aux jeunes (entre 4 et 10 semaines).

      • Les ascaris chez les oies :

Ils sont localisés dans l’intestin et se propagent par leurs œufs. Vermifuges.

      • Les heterakis chez les oies:

Ils sont localisés dans les cæcums et se multiplient par leurs œufs. Les vermifuges en viennent à bout.

      • Les capillaires :

Ce sont des vers très fins dans œsophage et le jabot. Ils se multiplient par œufs avec comme intermédiaires les vers de terre.

      • Les trichostrongles.

Ils sont localisés dans les cæcums. lls se multiplient par œufs.

    • Les vers plats :
      • Ce sont surtout des Tenias.

Deux espèces peuvent s’attaquer aux oies. Visibles à l’œil nu, ils vivent dans l’intestin et peuvent atteindre 30 cm de long. Les Tenias sont des parasites à cycle indirect. Ils ont besoin d’un hôte intermédiaire, un mollusque pour réinfecter d’autres oies. Les Tenias affaiblissent les oies parasitées. Ils irritent le tube digestif, provoquant des diarrhées.

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