Un petit poulailler amateur bio pourquoi ?
L’élevage de quelques poules ne doit pas devenir une contrainte, mais un plaisir.
L’élevage traditionnel des poules vous apportera des satisfactions. Élever des poules est simple, peu coûteux et rentable.
Les poules pondeuses vous offrent leurs œufs pour finir, bien souvent après quelques années, un beau dimanche, au pot, comme il était de tradition dans nos campagnes.
Les poules pondent d’autant plus que votre poulailler bio est bien tenu et qu’elles soient bien nourries.
En liberté, si vous disposez d’un grand jardin ou que vous êtes à la campagne, elles trouvent sur leur parcours déjà une bonne partie de leur alimentation. Quelques poignées de grains en complément suffisent.
Dans un enclos, le sol ne répond plus à leurs besoins, mais quelques pâtées bien dosées, du grain et des rations de verdure, comme l’ortie hachée, sont suffisants.
Il existe de nombreuses races de poules. Chaque race a ses particularités : il y a les pondeuses, les races de chair et celles qui savent allier les deux caractères, les races mixtes.
Votre poulailler bio peut être fixe ou transportable. À peu de frais, il est possible d’en construire un soi-même. Quel que soit votre choix, le poulailler biologique sera aéré et facile à entretenir.
Vous pourrez aussi élever des oies, des canards, des lapins, ect.
Vous trouverez sur le site de nombreux plans gratuits.
Le coq aura une place de choix au poulailler bio pour la production de jeunes poulets et poulettes
À la une aujourd’hui
Élevage
et alimentation bio
des poulets de chair :
Faire une cabane
pour les dindes
et dindons :
Le pollen :
Vertus et bienfaits
pour la santé.
« Le bien-être animal doit être une préoccupation majeure de l’éleveur amateur ».
Quelle que soit la finalité de l’élevage biologique, il doit être conduit en respectant les animaux le temps de leur passage dans la basse cour familiale.
On voudrait croire et espérer que les volailles de la basse-cour familiale, les animaux de la « petite ferme » trouvent un gite et un couvert de qualité et des conditions respectant les animaux. Malheureusement, souvent, il n’en est rien. Il suffit de se promener pour découvrir des poulaillers qui offrent des conditions bien pires que celle qu’offre un élevage industriel. On y voit des poules ou canards plus ou moins déplumés pataugeant un bourbier, seulement protégés des intempéries par un amas de planches, de tôles disparates et de bidons rouillés… On est là dans la maltraitance des animaux !
Du rêve de basse-cour bio ou de « petite ferme » à la réalité, il y a l’observance de règles et de principes de bientraitance des animaux :
- Disposer de l’espace nécessaire.
- Être disponible, les animaux demandent du temps pour leur élevage.
- Avoir les ressources et être capable de distribuer une nourriture saine et équilibrée, car l’élevage biologique des animaux ne se résume pas à quelques poignées quotidiennes de granulés ou pellets.
- Vous n’êtes pas vétérinaire, consultez-le et ne pratiquez aucune intervention sur vos animaux. Restez vigilant, infection et infestation menacent un élevage même bien tenu.
- Certaines pratiques doivent bannies : alimentation forcée (gavage), claustration, coupage du bec, éjointage des ailes, etc.
- Pour ceux qui pratiquent un élevage vivrier, le sacrifice final doit être rapide et sans douleur inutile. (Ce sujet divise bien des éleveurs, mais tout le monde doit se respecter !)
L’autosuffisance avec la petite ferme bio :
Sans vivre reclus et faire table rase de ce que nous apportent les progrès de la science, des technologies nouvelles, il est possible d’être autosuffisant grâce à une production de volailles, de légumes, de miel, etc. Un petit artisanat vous permettra de construire, tisser, fabriquer des outils ou les réparer, etc.
Attention aux raccourcis simplistes que vous trouverez dans de nombreux ouvrages. Ce mode de vie demande du travail, de la ténacité face aux aléas climatiques.
Pour se lancer dans cette aventure, il sera indispensable d’acquérir une bonne formation.
Allez, courage ! La récompense sera au bout de l’effort, des produits frais pour une alimentation saine, des objets, des aménagements qui seront à votre image.
Le printemps est là, les températures nocturnes sont encore très fraîches. Surveillez les couvées (poules, canards, etc.) et le bon état de marche de la couveuse artificielle. Espérons que ce printemps soit pluvieux, car la sécheresse menace (quand elle n’est pas déjà installée).
Donnez à vos poules une alimentation équilibrée riche en protéines surtout si elles ne disposent que d’un petit parcours. Exemple de pâtée en complément.
Maintenez le clapier propre et veillez à ce qu’il soit protégé des averses printanières. Maintenez propres les abords des abris de vos animaux (chèvres, ânes, porcs).
Mettez à disposition un bac à poussière abrité d’un auvent des intempéries.
Surveillez la prolifération possible des parasites. Posez des pièges pour vous alerter de l’apparition des poux rouges. Intervenez dès le début de l’infestation. Pensez aux cures vermifuges.
Surveillez bien l’état sanitaire des pattes (parcours boueux) de vos poules et en cas de doute n’hésitez pas à faire des bains de pattes.
Veillez au bon état des litières.
À l’atelier :
Faites de nouvelles constructions de poulailler : en tunnel, « tracteur à poules », ou même avec de la récup. et pourquoi pas tout en bois de palettes. Et pourquoi pas un pigeonnier ?
Agenda du poulailler bio
Sur les parties libres de cultures au potager, installez vos poules. Elles débarrasseront le sol de nombreux vers parasites du sol. Leurs fientes fumeront la terre.
Vous pouvez les parquer avec une clôture amovible de type « filet ».
Faites la même chose en les installant au pied des arbres fruitiers.
Distribuez les fanes de légumes si vous n'avez pas de parcours suffisant.
Prenez des précautions pour éviter l’influenza aviaire : mettez hors de portée des oiseaux sauvages surtout en période de migration, les abreuvoirs et les distributeurs de grains ou les bacs à pâtée.