Assurez-vous de surveiller régulièrement la santé de vos moutons en suivant ces conseils pratiques et ces quelques recommandations pour les garder en bonne santé et heureux.
Tout d’abord bien sûr une bonne alimentation :
Nourrissez vos moutons à des heures régulières. En effet, en plus des pâtures, donnez un complément à heures régulières sous forme de céréales ou de foin. Deux repas par jour, matin et soir, sont recommandés.
Ne changez pas brusquement de nourriture. Faites cela progressivement. (Mise au pré au printemps. )
Pratiquez la rotation dans les pâturages. (Évite le parasitisme.)
L’indispensable eau fraîche et propre :
Mettez beaucoup d’eau fraîche à la disposition de vos moutons. L’eau est indispensable à la bonne santé des moutons qui préféreront de l’eau fraîche. Si le ou les abreuvoirs sont souillés, videz-les et nettoyez-les soigneusement avant de le remplir à nouveau.
Des prairies accueillantes pour vos moutons :
Procurez de l’ombre à vos moutons durant la période estivale. Des près clos de haies sont parfaits.
Installez un abri même sommaire et ouvert d’un côté.
Attention ces plantes sont toxiques pour les moutons :
- le lupin.
- Le séneçon jacobée.
- Le rhododendron.
- La morelle noire.
- Le laurier rose.
- L’ambroisie.
- L’asclépiade.
- L’if.
Les prédateurs rodent… protégez vos moutons :
Les moutons de l’éleveur amateur ne seront pas confrontés aux mêmes prédateurs que ceux de l’éleveur professionnel surtout en montagne (estives).
Le berger amateur devra surtout protéger ses moutons des chiens errants qui présentent un grand risque.
Sans compter que tous les chiens ont l’instinct de pourchasser les moutons. Un ou deux chiens qui pénètrent dans un enclos même s’ils ne sont ni sauvages ni errants peuvent mutiler vos protégés. Apeurés, les moutons se mettent à courir dans le pré et peuvent suite à un stress sévère faire un arrêt cardiaque.
Ces attaques de chiens peuvent amener à un avortement chez une brebis gestante.
Il n’est pas toujours facile de prendre sur le fait ces chiens et de retrouver le propriétaire indélicat. Quand cela est possible, n’hésitez pas, portez plainte.
Ensuite, mais plus rarement en plaine, le loup.
La meilleure solution c’est une clôture mobile électrifiée.
Parasitismes et infections guettent, soyez vigilants :
Observations et prévention, deux mots pour guider l’éleveur.
Vérifiez l’absence de parasites externes tels que les poux, les mélophages ou larves de mouches. Dès une présence suspecte, identifiez-la ou identifiez les symptômes d’une infestation. Si vous avez des doutes, demandez conseil à un éleveur de moutons expérimenté ou mieux un vétérinaire pour savoir quel traitement leur administrer. Traitez immédiatement vos animaux.
S’ils sont résistants aux maladies, en pâturant les moutons peuvent facilement avaler différents vers microscopiques. C’est la raison pour laquelle il est impératif de vermifuger vos animaux.
Surveillez la démarche de vos moutons. À la moindre claudication, intervenez. En effet ce peut être simplement un caillou entre les sabots, mais cela peut être plus grave comme le piétin.
En résumé :
Surveiller régulièrement l’état de santé de vos moutons pour prévenir les maladies. Veillez à ce qu’ils aient accès à de l’ombre et à de l’eau fraîche en tout temps. Prenez soin de leur environnement en les protégeant des prédateurs et en les maintenant propres. En appliquant ces conseils, vous garantirez le bien-être de vos moutons.