La tonte des moutons que l’on fait une fois par an au printemps est indispensable pour leur bien-être et leur santé. Comment étape par étape procéder ?
Est-il indispensable de tondre les moutons ?
Oui, et voici pourquoi :
- La laine des moutons pousse en continu et finit par former une épaisse toison qui le handicape si le berger n’intervient pas.
- La laine devient sale, humide et devient un abri sûr pour les parasites les tiques, gales, etc.
- La litière dans la bergerie devient vite malsaine avec l’humidité contenue dans la toison.
- Pour les races à poil long, les agneaux trouvent difficilement les mamelles.
Matériels pour tondre les moutons :
Tondeuse électrique
Burette d’huile
Ciseaux
Méthode de tonte du mouton :
- — Debout, le tondeur tient entre ses jambes le mouton assis et parfaitement relâché. Les pieds du tondeur enserrent la croupe de l’animal, ses genoux le maintiennent doucement.
Le tondeur dégage la poitrine en partant du cou et en descendant vers le ventre. - — Arrivé au ventre le tondeur se penche, ouvre une fenêtre verticale et tond cette fois horizontalement. Puis il tond autour des mamelles ou des bourses et enfin l’intérieur des cuisses.
- — Le tondeur met le genou droit en terre sans changer la position du mouton. Cette fois c’est le talon gauche et le genou droit qui encadrent la croupe du mouton. La tondeuse vient alors ouvrir la laine du « bréchet » jusque sur les ganaches et dégage ensuite le côté gauche du cou depuis la pointe de l’épaule jusque sur la joue et la nuque, en une seule fois.
- — Toujours dans la même position le tondeur dégage le haut de la patte gauche et son épaule jusque vers le garrot. Le tondeur rabat la laine vers lui et la maintient avec l’avant-bras gauche et dégage le côté droit du cou, de la joue, de la nuque, le haut de la patte antérieure droite et son épaule.
- — Le tondeur se relève, change la tondeuse de main en la passant derrière son dos. Il passe la tête du mouton qui est toujours assis entre ses jambes et la maintient ainsi au niveau de l’encolure avec ses genoux ; son pied droit est sous la cuisse de l’animal dont la tête est tournée vers la droite.
Le tondeur tond le flanc gauche par longues coupes descendantes (en partant de la colonne vertébrale). - — En pressant avec ses genoux, le tondeur incline le mouton au fur et à mesure qu’il tond plus bas. Les coupes de plus en plus longues s’achèvent sur la moitié antérieure de la cuisse.
- — Comme précédemment, le tondeur change de main et met le genou droit en terre ; la tête de la brebis vient sous son bras gauche. La tondeuse revenue à droite dégage alors en remontant l’extérieur de la patte gauche, la fin de la cuisse, et la croupe jusqu’au dos. Pour que l’animal allonge la patte et qu’il n’y ait pas de pli qui vienne se prendre dans la tondeuse, le tondeur appuie du poing gauche sur la jointure.
- — Ensuite, la main gauche appuyant sur le haut de la cuisse, la main droite finit la tonte du derrière.
- — Il faut maintenant retourner le mouton pour tondre du côté droit.
Le tondeur se relève, soutient l’animal à la nuque et le fait pivoter à droite, toujours dans la position assise. La toison déjà tondue s’amoncellera derrière l’animal. - — Le mouton est maintenant assis, comme tout à l’heure, mais il est tourné vers la gauche, son encolure entre les jambes du tondeur debout.
- — La tonte reprend pour dégager le flanc gauche en longues coupes descendantes partant de la colonne vertébrale.
— Les membres et l’arrière-train sont alors dégagés comme précédemment, le tondeur ayant mis un genou en terre.