Enfant, j’ai parcouru lors des fêtes de Pâques le jardin en tous sens à la recherche des œufs qu’auraient laissé tomber les cloches en regagnant le clocher après leur périple à Rome. C’était une époque où il n’y avait pas ou peu de téléviseurs et encore moins de réseaux sociaux. Les histoires et légendes étaient encore tenaces.
Pasques, c’est le printemps et la ponte des poules va arrivée à son maximum.
Les œufs de Pâques une histoire de Carême :
Les œufs pour les paysans et les villageois étaient autrefois une nourriture abondante riche et facile à trouver. Comme ils étaient dévots, ils appliquaient à la lettre les règles du Carême qui leur interdisaient de manger des œufs. Ces paysans étaient pour la plupart fermiers et vivaient sous l’œil inquisiteur de leurs » bons maitres ».
Ils souffrirent avec peine d’être privé cet aliment précieux et si délicieux pendant quarante jours !
Les œufs étaient alors gardés dans de grands paniers avec en alternance une couche d’œufs et une couche de paille le tout mis au frais.
Pourquoi décorer les œufs de Pâques :
L’arrivée du « Jeudi saint » était pour les paysans une grande joie. Pouvoir, enfin ce jour, retrouver dans leurs assiettes un de leur mets favori, les œufs.
Dans bien des contrées, ils crurent qu’après un tel jeune qu’il serait bon de faire bénir ces œufs avant de les déguster. Le « Vendredi saint » et le jour de Pâques, les œufs étaient portés à l’église pour la bénédiction.
On offrait alors à ses proches et amis des « œufs de Pâques » !
Beaucoup pour les offrir enjolivèrent ces œufs en les peignant en rouge ou en les mouchetant de couleurs. Les plus raffinés montraient même des images pieuses.