Le fumier de chèvre est un des meilleurs fumiers issus de vos petits élevages. Son emploi doit donc raisonner ou le faire composter en mélange avec du fumier issu des clapiers par exemple. Vous élevez quelques chèvres pour profiter de quelques fromages, il est une autre ressource qui n’est pas à négliger en permaculture son fumier !
Les qualités du fumier de chèvre :
Il est particulièrement riche en potassium, un élément essentiel pour une bonne croissance des légumes, des arbres au verger et un développement robuste des racines. Il contient également de l’azote, qui favorise la croissance des « légumes feuilles », et du phosphore, important pour la floraison et la fructification.
Le fumier de chèvre est une excellente source de matière organique, qui améliore la structure du sol en le rendant plus aéré et en augmentant sa capacité à retenir l’eau. Cela favorise le développement d’une vie microbienne active, essentielle à la santé des plantes.
Sa texture est généralement plus fine que celle d’autres fumiers, ce qui facilite son incorporation au sol et accélère sa décomposition.
Comment utiliser le fumier de chèvre au potager ?
Il est fortement recommandé de composter le fumier de chèvre avant de l’utiliser au potager. Le compostage permet d’éliminer les agents pathogènes éventuels et d’homogénéiser la matière organique.
Une fois composté, le fumier de chèvre peut être incorporé au sol lors de la préparation des planches de culture. Il est important de ne pas l’utiliser à l’état frais, car cela pourrait brûler les racines des plantes.
Il est important de ne pas « surdoser » le fumier de chèvre (comme tous les fumiers), car un excès d’azote pourrait favoriser le développement de maladies cryptogamiques.
Il servira aussi à monter des couches chaudes.
En résumé, le fumier de chèvre est un amendement de qualité qui peut apporter de nombreux bénéfices à votre potager. En l’utilisant de manière judicieuse, vous contribuerez à obtenir de bons et beaux légumes.