Dans le cas d’un jardin potager antérieurement cultivé à l’aide de produits chimiques, la transformation en potager bio ne peut se faire que de façon progressive et méthodique.
Attention ! le potager ne devient pas « biologique » du jour au lendemain :
Après l’abandon de toutes les pratiques précédentes, il faut du temps pour rendre à la terre toutes ses qualités originelles.
Il faut savoir que le sol, la terre d’un tel jardin est fatigué, a perdue toutes ses qualités premières par un « empoisonnement » continuel. Faune et microfaune disparaissent lentement. Les insectes, et les oiseaux n’y trouvant plus leur nourriture habituelle.
Il faudra se méfier encore quelque temps des produits du sol. Consommer les légumes qu’après épluchage et lavage, notamment les légumes racines. (carottes, radis noirs, betteraves, pommes de terre….) Ces légumes utilisent les. couches profondes du sol, où finissent toujours par s’accumuler les substances toxiques.
Il est donc nécessaire de le « désintoxiquer » et restaurer l’environnement. Rétablir des conditions écologiques permettant le retour espèces qui y vivent normalement en équilibre.
Reconstituer le taux d’humus du sol pour une conversion réussie :
Cela sera assuré par la fertilisation biologique (fumier, compost, engrais verts). Cela peut demander de trois à cinq années selon l’état du sol, l’ancienneté et l’importance de l’emploi de certaines substances. Beaucoup de produits phytosanitaires de synthèse ont une toxicité qui subsiste très longtemps dans le sol. Cette rémanance entrave l’activité bactérienne dans le sol et polluant les légumes.
Fertiliser raisonnablement :
Un sol appauvri en humus ne possède pas les ressources (organismes vivants dans le sol) nécessaires pour assimiler rapidement de grandes quantités de matière organique, et notamment le fumier frais. Il vaudra mieux procéder par apports successifs, nombreux et faibles, d’éléments fertilisants bio.
Il faut donc éviter les apports massifs de matières organiques fraîches comme les fumiers.
Ayez la préférence pour un vieux fumier de cheval ou à défaut de vache.
Après chaque culture, semez un engrais vert de saison que vous enfouirez lorsqu’il est à maturité (en fleurs).
Respecter des méthodes de jardinage biologiques pour retrouver la fertilité naturel du sol :
- Ne jamais laisser la terre nue, mais toujours avoir un couvert végétal.
- Pratiquer la rotation des cultures.
- L’emploi d’engrais verts variés.
- Optez pour des méthodes respectant l’environnement proche de votre jardin (haies, cours d’eau, mare, etc.) — Permaculture —.
- Mettez à contribution les volailles, canards, poules, etc.
- Si vous ne disposez que d’une petite surface, opter pour des buttes fertiles pour intensifier les cultures.