Élevage des paons
Le paon est vraiment un oiseau royal tant son plumage est beau avec des coloris chatoyants et sa longue traine merveilleuse lorsqu’elle se dresse en éventail. Il sait se faire entendre en lançant ses tonitruants « Lé… on ! … Lé… on ! » Suivez ces quelques conseils pour son élevage bio.
Description et origine :
Les paons seraient originaires de l’Inde
Si la femelle est plus modeste, plus discrète que le mâle, le plumage est moins coloré, mais elle est élégante et gracieuse, avec son long cou et sa fine tête surmontée d’une aigrette.
Le paon est un oiseau très indépendant.
Il ne pourra être élevé à la campagne dans de grands jardins peuplés de grands arbres.
Il n’y a pas de plus bel oiseau que le paon lorsqu’il fait la roue pour parader.
Ils sont monogames, c’est-à-dire qu’ils sont élever par couples, comme les pigeons ou polygame :
Dans la nature ils vivent par petite troupe composée composés d’un mâle et de 2 à trois femelles.
L’ami qui m’a aidé à écrire cet article préfère l’élevage par couple.
« Bergé » qui élève des paons me demande d’apporter un rectificatif intéressant :
_Les paons ne sont pas monogames, car, comme leurs proches cousins les coqs et les faisans, les mâles ont besoin d’avoir plusieurs femelles à « disposition ». D’ailleurs, quand celles-ci couvent, et sont donc « indisponibles », il n’est pas rare qu’ils partent dans le voisinage à la recherche d’une autre demoiselle.
_D’autre part, les paonnes sont d’excellentes couveuses et remarquables mères protectrices et je ne comprends pas que vous suggériez de faire couver les œufs par d’autres espèces. Personnellement, mes paonnes pondent sept œufs en moyenne et élèvent autant de petits chaque année. Bien cordialement.
Il en existe plusieurs variétés qui se différencient surtout par la couleur de leur plumage. On distingue le paon commun, un oiseau décoratif.
Le paon commun
Mâle.
Tête est bleue avec des joues noires avec petites rayures blanches au-dessus de l’œil.
Le cou est orné de plumes bleu foncé, à reflets chatoyants.
Le dos est de couleur vert bronze, chaque plume bordée de noir ; plumes primaires : chamois foncé ; plumes secondaires : bleu noirâtre, avec reflets gris bleu ; plumes de la queue (traîne) : fond bronzé portant des taches en forme d’œuf dont le centre, noir velours, est entouré de différents tons de verts allant du vert émeraude au vert pâle.
La queue peut atteindre 1 mètre.
Femelle.
La tête et le cou sont de couleur brun rougeâtre avec une ligne blanche entre œil et bec.
La huppe ou aigrette est de couleur brune à reflets verts et roux.
Le cou est fin et couvert de petites plumes d’un beau vert métallique, allant du gris et vers le brun.
Le dos va du blanc au brun, en passant par le gris avec quelques plumes rougeâtres.
Pattes et tarses sont bruns.
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Élevage bio des jeunes paons ou paonneaux.
C’est au printemps vers le mois de mai que la paonne pond une douzaine d’œufs.
La coquille est de couleur fauve, tachetée de points bruns et de la grosseur des œufs de dinde.
La femelle cache son nid, car le mâle étant d’un caractère jaloux serait capable de les détruire. L’incubation dure vingt-huit à trente jours.
Il faut ramasser les œufs, au fur et à mesure qu’ils sont pondus, pour les confier à une grosse poule ou à une dinde couveuse.
Les œufs seront bien fécondés que par des maux de deux ans.
À leur naissance, les paonneaux sont vigoureux.
On les met dans une éleveuse chauffée pendant les premières semaines ;
Petit à petit par beau temps on les fait sortir.
Les jeunes sont nourris avec ce type de pâtée :
Farine d’orge et de son additionnée de verdures hachées (orties, salades montées).
Il faut absolument apporter des protéines sous forme de vers de terre hachés, etc.
Ajoutez de l’huile de foie de morue.
En alternance on donnera du riz et du blé cuits.
Dès que les jeunes oiseaux ont développé l’aigrette, les paonneaux se contentent de grains ou d’une bonne pâtée pour poule.
Disposant d’un grand parcours, ils trouveront vers et insectes indispensables à leur développement.