L’autoconstruction d’un abri ou petite porcherie pour élever un porc est assez simple et peut être sommaire, mais elle demande de répondre quand même à quelques critères.

Jusqu’au tout début du XXe siècle, le ou les porcs étaient comme on le faisait pour la chèvre, par les enfants, emmenés dans la journée pacager sous les chênes pour les glands ou sous les châtaigniers pour les châtaignes. Cela permettait d’avoir à bon compte une alimentation de qualité pour le porc.

Si vous avez la chance d’être à proximité d’un bon bois de chênes ou de châtaigniers, faites en profiter votre porc (avec l’autorisation du propriétaire bien sûr).

L’indispensable petit parc autour de la porcherie :

Le porc aimera s’y ébattre aux meilleures heures de la journée pour profiter des bienfaits du soleil cela sera bénéfique pour son engraissement.

Ce parc sera divisé en deux parties au minimum pour assurer une rotation permettant une meilleure hygiène et une bonne désinfection. Il ne faut pas jeter d’aliment à même la terre, mais plutôt prévoir une auge extérieure.

Construire l’abri ou porcherie individuelle ou familiale :

Vous pouvez évidemment utiliser une petite dépendance déjà existante moyennant certains aménagements.

Si vous construisez une porcherie pour créer les meilleures conditions au développement du porc, trois impératifs guideront sa construction : la température, l’hygrométrique et la ventilation.

La température

La température nécessaire dépend de son âge et du poids.

D’une trentaine de degrés à la naissance, elle descendra entre 18 et 24 °C lorsqu’il qu’il pèsera vingt à trente-cinq kilos. Lorsqu’il pèsera trente-cinq à soixante kilos, la température devra varier entre 15 et 18 °C. Cette température pourra encore descendre lorsque le porc pèsera plus de soixante kilos.

La meilleure époque pour acheter un porcelet pour l’éleveur amateur se situe donc en début d’été. Profitant ainsi de la chaleur extérieure il sera assez gros, l’hiver venu, pour supporter le froid.

Le degré hygrométrique

Le degré hygrométrique optimal devant être compris entre soixante et quatre-vingts %.

La ventilation

Comme pour tous les bâtiments d’élevage, elle est indispensable et doit pouvoir être réglée. Vous la réaliserez soit au moyen de fenêtres basculantes dont on peut régler l’ouverture. Installez aussi une cheminée d’évacuation de l’air vicié.

L’auge de la petite porcherie – construction :

Elle devra être solide, car le porc à une énorme force avec son groin.

Il est préférable de la couler en béton.

L’auge de l’abri pourra être faite comme sur ce modèle avec un service à l’extérieur.

Les 2 auges extérieures dans le parc (eau et aliments) pourront être métalliques pour l’eau (ou une auge en pierre de récupération) et en solides planches pour les aliments.

Les différentes races:

Autrefois il existait des races bien adaptées au climat des régions où l’éleveur pratiquait l’élevage : Périgourdins, Craonnais, Limousins, Basques, etc., mais pour la plupart celles-ci ont disparu ou simplement sauvée de l’extinction par quelques éleveurs passionnés.

Alimentation — « tout est bon pour faire du cochon » :

Tous les aliments seront bons pour votre porc, mais les restes de votre table et autres issues seront loin d’être suffisants.

Vous ferez varier les rations en changeant la composition des mélanges, ce qui procurera à l’animal une alimentation équilibrée.

Le parc :

Les parcs d’ébats seront, en fonction de vos possibilités, les plus vastes possible, mais il faut compter un minimum de 5 à 6 mètres carrés par porc. Vous pouvez aussi si vous avez un pré l’y laisser s’ébattre.

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