De nombreuses expressions populaires sont issues du caractère du coq ou du moins supposé. Fier, bravache, lève-tôt, etc. Elles ont traversé les âges en se transformant parfois.

« Sauter du coq à l’âne » :

Il faut lire en fait « asne » du vieux français qui désignait la femelle du canard. Dans la basse cour, il arrive parfois que le coq emporter par ses ardeurs de mâle se précipite sur une cane. La pauvre si elle le peut s’enfuit bien sûr à tire-d’aile.

C’est passer d’une « chose » à l’autre qui n’a aucun point commun.

« Le coq du village » :

Souvent, il s’attirait les foudres, car c’était le séducteur du village à qui l’on reprochait du courtiser toutes les femmes du secteur.

Mais c’était aussi celui qui comme souvent les girouettes sur le clocher représentant un coq, domine par sa richesse, sa fonction domine le village.

« Être comme un coq en pâte » :

Si l’expression veut dire : être bien à l’aise, bien installé confortablement, pourtant notre coq qui a donné cette expression avait regagné la cuisine ce qui n’est jamais un bon signe pour les volailles. Enroulé dans une pâte feuilletée, il rejoignait même le four.

Bien avant celle-ci être coq de panier faisait là référence au coq que l’on emmenait au marché confortablement installé dans un panier pour que son plumage reste toujours aussi beau lors de la présentation aux chalands.

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