Lors du travail au rucher les abeilles peuvent piquer l’homme. Comment peut on éviter leurs piqûres. Suivez ces quelques conseils, souvent tout simplement de bon sens.

N’ayez pas peur des abeilles !

Les abeilles vivent en sociétés appelées colonies. Une colonie comprend trois sortes d’individus : une mère, des mâles et des ouvrières.

La reine a un aiguillon, mais il est court et recourbé : jamais, elle ne l’emploie contre l’homme. L’apiculteur n’a donc rien à craindre de la reine qui ne le piquera jamais.

Les mâles sont plus gros que les ouvrières et plus trapus que la reine. On les désigne souvent sous le nom de faux bourdons. Quand la saison des essaims est terminée, les abeilles détruisent elles-mêmes ces mâles devenus inutiles puisqu’il n’y aura plus désormais de jeunes reines. Elles les chassent hors de la ruche et les tuent à coups d’aiguillon. Voir l’organisation de la ruche.

D’autres abeilles, les gardiennes, veillent à la sécurité. Elles interdisent l’entrée de la ruche à toute abeille étrangère à la colonie et se jettent résolument sur le premier agresseur ou importun qui se présente à elles en ennemi. Ce sont ces gardiennes que redoute l’apiculteur débutant.

Les abeilles sont plus ou moins douces suivant les circonstances atmosphériques et suivant l’habileté ou la maladresse de celui qui les manie. L’abeille n’est pas agressive quand le temps est beau et la miellée bonne.

Elles ne deviennent irritables que lorsque le temps est mauvais ou orageux. 

Il ne faut entreprendre aucune opération au rucher par temps menaçant. Il ne faut même pas se promener devant les ruches par temps orageux.
Enfin, la douceur des abeilles dépend surtout de l’adresse de l’apiculteur.
Il est évident que si un apiculteur maladroit vient à bousculer une ruche ou à laisser tomber un outil dans le corps de la ruche, blessant les abeilles et abîmant leur couvain, les ouvrières s’irriteront à juste titre et leur colère sera violente.

Comment éviter les piqûres d’abeilles :

On ne rigole pas avec les piqures d’abeilles ! 
Même un apiculteur peut être sans le savoir allergique aux piqures d’abeilles ! (j’en ai fait personnellement l’expérience.)
L’apiculteur doit se faire alors désensibilisé.

  1. Ne jamais travailler au rucher, sauf quand le temps est beau, le baromètre haut et les butineuses actives.
  2. Avoir des mouvements très doux; éviter de cogner les ruches ou de blesser les abeilles par maladresse ou brusquerie.
  3. Rester calme si les abeilles se posent sur vous. Ne jamais les chasser.
  4. Se retirer doucement et sans gestes brusques quand on voit que les gardiennes sifflent et s’irritent. Ne pas s’entêter alors à poursuivre une opération.
  5. Ne jamais aborder les ruches sans un enfumoir. Envoyer quelques bouffées de fumée à l’entrée de la ruche avant de l’ouvrir.
  6. Faire la récolte de miel quand la miellée n’est pas encore terminée et que les abeilles peuvent encore trouver un peu de miel à récolter.
  7. Si l’on doit faire une opération difficile : réunion d’essaims, récolte d’une ruche spécialement forte et agressive, se munir de sirop de sucre parfumé à la fleur d’oranger et en asperger légèrement les abeilles avec une petite brosse douce ou un pulvérisateur. Elles se lécheront mutuellement et oublieront la présence de l’apiculteur.
  8. Enfin, n’entreprendre aucune opération au rucher sans être bien équipé : d’un masque en toile métallique et tulle s’attachant autour du cou et prenant le chapeau; d’une combinaison en toile à manches longues et pantalons longs attachés sur les bottes; d’un bon enfumoir et de paille ou de granulés de bois. Un peu d’herbes fraiches pour faire retomber la température de la fumée.

Ne jamais imiter les fanfarons que l’on voit trop souvent sur les médias aborder les ruches en petite tenue.

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