Nouveau cette année : après le partage des poulaillers, faites-nous profiter des petites histoires de vos petits élevages. De vos réussites, de vos échecs, etc.
Le 23 janvier 2024 Ariane nous raconte :
J’ai lâché mes deux poules dans le jardin.
Avez-vous déjà relâché vos poules bien-aimées dans le jardin, dans l’espoir d’une augmentation de la production d’œufs ? Eh bien, permettez-moi de partager une histoire qui s’est déroulée dans mon jardin.
Elles ne pondaient presque plus, un œuf tous les trois ou quatre jours. Pourtant elles avaient tous les jours de la verdure et du grain et deux fois par semaine, une appétissante pâtée. Elles en raffolent.
Au potager, il ne restait plus que quelques choux et un ou deux rangs de poireaux.
Peu habituer à sortir de leur parcours, elles passèrent la porte sans se presser. Très vite, elles prirent possession du potager en se mettant à gratter en tous sens.
Les jours passèrent et rapidement le potager fut nettoyé quant à la ponte au lieu comme espérée d’augmenter, elle cessa complètement !
La chute de la ponte n’était donc pas due à une nourriture déséquilibrée.
Le potager nettoyé elles regagnèrent leur parcours.
C’est alors qu’un phénomène étrange se passa tous les jours et pendant une semaine vers 11 heures, elles devenaient folles furieuses, se jetant contre la clôture, aspirant désespérément à la liberté. Quelle peut bien être la cause de cette frénésie ?
La ponte reprit et tous les jours régulièrement je ramassais un ou deux œufs.
C’est quelques jours plus tard que je compris pourquoi elles cherchaient à sortir avec une telle violence.
En nettoyant la petite haie d’arbustes qui borde le potager, je découvris un nid bien dissimulé sous le branchage dense d’un abélia. Les poules y avaient installé leur « nichoir ». Il y avait une quinzaine d’œufs ! Inutile de dire que leurs œufs ne sont pas arrivés à la table de la cuisine., mais au compost !
La prochaine fois, je sortirai mes protégées l’après-midi, la ponte faite.
Ariane.
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